Avec 4 victoires à la suite en championnat, le FC Courroux était bien décidé à ce que cette belle série continue, histoire d'allumer "5 lampes vertes" (voir ci-dessous). Mais en face, le FC Schönbühl est un adversaire redoutable, où évoluent plusieurs éléments capables de malmener une défense (par exemple: Manuele Crupi, 13 buts en 7 matchs!). Après un début de match très tendu, à la 11ème minute, Pereira sur un superbe coup d'oeil de Leanza put partir seul affronter le gardien bernois (0-1). Joie de courte durée, car le ballon à peine en jeu que le FC Schönbühl égalisait (1-1, 12'). Les spectateurs pouvaient penser que ce coup du sort allait refroidir les ardeurs jurassiennes, mais il n'en fut rien. Loichot rata son affaires, mais Marquis veilla au grain et put conclure (1-2, 17'). Après ce deuxième but, la partie se stabilisa et certains Jurassiens pensèrent que le FC Courroux irait boire le thé avec cet avantage. Encore une fois, il n'en fut rien. Un Bernois déborda et centra désespérément en l'absence de coéquipier, mais son centre heurta le bras décollé du malheureux Baker: pénalty et égalisation (2-2, 38'). À peine le temps de reprendre son souffle que le fameux Crupi s'échappa seul au but (3-2, 40+1').
Le thé arriva donc un poil trop tard, mais il eut un goût de révolte et d'injustice, suffisamment pour piquer au vif les Jurassiens. En deuxième mi-temps, la domination du FC Courroux alla crescendo. À la 59', un défenseur dut employer la manière forte sur Marquis: coup-franc à 30 mètres. Nussbaumer arma une grosse frappe qui ricocha sur la latte. Arnaud Stehlin, avec classe et sang-froid, reprit le ballon de volée et croisa sa frappe hors de portée du gardien (3-3, 60'). Hélas, sur une contre-attaque, le FC Schönbühl reprit l'avantage (4-3, 66')... Mais suite à un corner, et dans la foulée, Cuttat égalisa à nouveau (4-4, 67')! Le match devenait fou et on pensait que la nette domination des visiteurs allait payer, surtout que les actions se multipliaient devant le but bernois (Loichot, Leanza,...), sans réussite. Mais comme précédemment, sur le seul ballon que le FC Schönbühl parvint à sortir de sa moitié de terrain... il marqua (5-4, 74')!!!
Les Jurassiens, admirables de caractère, ne renoncèrent pas et sur un "nième" corner de Pereira, Martinoli dévia la balle sur la tête de Loichot (5-5, 76')! À 5-5 à 4 minutes de la fin du match et considérant la manière dont les deux buts ont été encaissés précédemment, ne faut-il pas gérer le match nul et geler la balle? Que nenni Messieurs, ici, on joue!!! Et comme dans un rêve, c'est dans les ultimes arrêts de jeu que Pereira déborda et centra fort au sol pour Loichot qui surgit au premier poteau, comme à l'entraînement (5-6, 80+2')! Magique.
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