Le fameux tournoi scolaire avait lieu le samedi 20 mai...
Du haut de leur 13-14-15 ans, la plupart des joueurs ne voyaient aucun mal à enchaîner les deux compétitions... mais l'apprentissage sera rude!
L'entame de match fut parfaite, l'envie était palpable, l'équipe bien organisée et les joueurs visiteurs gagnaient pour ainsi dire tous les duels. La pression était sur Bassecourt et c'est fort logiquement que M. Charmillot, d'un maître tir et placé sur orbite par Willemin, pouvait ouvrir la marque (8'). Durant ces 25 premières minutes, Courroux aura plusieurs fois l'occasion d'aggraver la marque, mais Bassecourt pliera sans rompre!
Ensuite? Oreja doit sortir pour soigner... des cloques. Et imperceptiblement, Bassecourt revient dans la partie et joue plus haut, des failles apparaissant au sein de la défense de Courroux, bien empruntée pour sortir le ballon proprement. A la mi-temps, c'est 0-1, mais bien des inquiétudes.
A la mi-temps, les consignes pour les visiteurs sont claires : resserrer les rangs, laisser passer l'orage et reprendre le contrôle du match. Mais le milieu de terrain de Bassecourt ne l'entendra pas de cette oreille et éclipsera le milieu de Courroux... A la 54ème, R. Maître (Bassecourt) dribblera D. Charmillot pour délivrer une passe mortelle à son coéquipier esseulé plein axe (1-1). Courroux procède par contre et met épisodiquement Bassecourt en difficulté, obligeant ceux-ci à de vilaines obstructions... mais sans que l'arbitre ne trouve matière à sortir ses cartons. Et, comme bien souvent, sur une maladresse anodine à 22 mètres, l'arbitre accorde un coup franc idéalement placé aux locaux: 1-2, après avoir tapé la latte et le dos du gardien! Le sort avait choisi son camp.
En fin de match, alors que le stoppeur de Courroux Wenger joue avant-centre, Bassecourt salera l'addition (74' et 77'). 4-1, un score sévère qui sanctionnera une équipe en manque de jus ce jour-là.
En tant qu'entraîneur, je dois avouer que je m'étais mal préparé. Je n'avais pas du tout prévu de plan "B" en cas de défaillance de certains cadres de mon équipe. Avec la pression du public (le banc visiteur est à la hauteur de la buvette, tiens donc) et l'évolution du match (on mène, puis on recule, petit à petit, on cède, toutefois on lance des contres très violents qui font illusions,...), je dois avouer que j'ai perdu la maîtrise et que je ne contrôlais plus autant que d'habitude. Cela me servira de leçon. ;-)
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